Extrêmement peu de pèlerins reviennent à pied comme autrefois.
Il existe pratiquement aucun livre traitant du retour.
Pourquoi ?
le retour n’est-il pas plus important que l’aller ?
Un pèlerin qui a fait le retour par le Camino Francès, l’a trouvé complètement différent que l’aller, il n’y a plus de stress d’arriver, mais la joie de revenir, le retour est joyeux et ce, dès la sortie de la cathédrale de Santiago.
Les échanges avec les pèlerins qui y vont sont nombreux et différents de ceux partagés à l’aller. Les rencontres sont éphémères mais riches.
Imaginons ce que devait être le retour autrefois quand cette multitude de pèlerins se croisaient sur le chemin.
La solidarité, les échanges, le partage d’expérience, rassurer les pèlerins qui y vont etc.…les paysages sont complètement différents et on prend le temps d’admirer , car on a le temps.
C’est extraordinaire cette impression, alors qu’à l’aller, on courre……
Oui, le retour à pied est super et enrichissant sur tous les plans, sans compter que l’accueil est différent.
Si vous le pouvez, faites-le à pied. Pas forcément la même année. C’est quelque chose que de rentrer à pied chez soi.
C’est un voyage dont on voit la fin.
Il est complet.
Sur le Camino Francès le retour est balisé- photos ci-dessous - , mais pas aussi bien que pour l’aller.
Il est pratiquement impossible de se perdre car tout le trajet est mémorisé à 90%.
Pour le reste, il suffit de jouer aux Indiens et de regarder au sol les traces des chaussures ou alors, d’attendre l’arrivée d’un pèlerin, ils sont si nombreux.
En France, le retour n’est pas un problème si vous êtes sur un GR, car ils sont balisés dans les deux sens.
Il n’est pas conseillé pour le moment d’effectuer le retour par le Camino del Norte, même le Petit Poucet s’y perdrait….
Autres retours :
- Avion : cher
- Car : Santiago-Saintes + de 60 ans, possibilité d’une réduction. Se renseigner à la station d’autobus
- Train : Santiago-Handaye : train quotidien, de jour avec restauration. Très confortable. On revit le chemin (Halte à Astorga, Léon, Burgos.). Pas cher.
Inconvénient, en arrivant à Hendaye, une seule correspondance : train couchette pour Paris.
Autrement, il faut attendre le lendemain.
Dans ce cas, dormir à Irun, au refuge (donativo) à 500 m de la gare, ce qui permet d’être encore sur le chemin….même si c’est celui du Nord. ( Ouverture du 1/4 au 30/9 ).
Le lendemain, pour Hendaye prendre la navette à la gare d’Irun.
A Hendaye, face à la gare, hôtel : La Palombe Bleue 05 59 20 43 80.